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Le 03 avril 2008

L'obligation de fidélité doit être ressentie comme moins impérieuse notamment quand les époux ont mis en place une séparation, une convention temporaire étant intervenue dans le cadre d'une première procédure de divorce sur requête conjointe, en 2001, la relation adultère du mari non contestée par ce dernier ayant commencé quelques deux années après la séparation. En revanche l'attitude de la femme, tout au long du mariage, de rejet de sa belle-famille et de sa propre famille doit être regardée comme une violation grave et renouvelée des devoirs et obligations du mariage. Le divorce doit donc être prononcé aux torts exclusifs de l'épouse; la demande de prestation compensatoire par celle-ci n'est pas recevable. Le comportement de la femme, tout au long du mariage ayant révélé le peu d'affection qu'elle portait à sa propre famille, cette dernière n'est pas en mesure de rapporter la preuve de l'existence d'un quelconque préjudice moral du fait de l'existence d'une relation adultère de son époux.Référence: - Cour d'appel de Riom, 2e Chambre, 17 avril 2007