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Le 19 janvier 2021

 

Les ventes en VEFA (vente en état futur d'achèvement) portent fréquemment sur des droits immobiliers inclus dans des ensembles vastes soumis au droit de la copropriété, construits ou à construire par tranches successives ; la réalisation de tels programmes exige en pratique une centralisation de l'établissement des actes ; les promoteurs proposent un notaire, mais rien n'interdit à leur contrepartie de demander à bénéficier des services de leur propre notaire en double minute (le prix est le même).

Le recours à la procuration est lié au fait que les acquéreurs en défiscalisation n'ont pas acquis pour habiter mais pour revendre après avoir bénéficié des avantages fiscaux ; le système de défiscalisation est éprouvé même s'il ne peut pas se révéler avantageux en tous lieux et en toutes circonstances.

En l'espèce, rien d'anormal ne peut se déduire d'une centralisation des actes en l'étude de maître D., le notaie du promoteur ; il s'agit d'un choix rationnel ; cela ne prouve ni la fraude, ni même une violation du devoir d'impartialité auquel tout officier public et ministériel reste tenu.

Référence: 

- Cour d'appel de Pau, 1re chambre, 18 décembre 2020, RG n° 18/02571