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Le 15 juillet 2005

La récente loi n° 2005-744, du 4-07-2005, portant réforme de l’adoption, améliore les procédures d’agrément au niveau départemental avec la mise en place d’un document homogène et plus précis pour les autorités des pays d’origine et rationalise les démarches individuelles par la mise en place d’une agence nationale de l’adoption (AFA), qui a pour mission de conseiller et d’accompagner les familles qui ne passent actuellement pas par l’intermédiaire d’un organisme agréé pour l’adoption (OAA). La mise en place de cette nouvelle organisation a pour conséquence l’adaptation ou la modification de certaines dispositions du Code de la sécurité sociale et du Code du travail. Elle renforce certains droits à congé. Avant l’arrivée de l’enfant : Si le salarié candidat a l’adoption est titulaire d’un agrément mentionné aux articles L. 225-2 et L. 225-15 du Code de l’action sociale et des familles, il a le droit de bénéficier d’un congé non rémunéré de six semaines au maximum pour se rendre à l’étranger, dans un département d’outre-mer, un territoire d’outre-mer, à Saint-Pierre et-Miquelon ou à Mayotte en vue de l’adoption d’un enfant (C. trav., art. L. 122-28-10). Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit informer son employeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge, au moins deux semaines avant son départ, du point de départ et de la durée envisagée du congé. À l’issue du congé, il retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire. Les modalités d’application de ce nouveau régime doivent être précisées par décret. Après l’arrivée de l’enfant : L’adoption, étant légalement assimilée à la maternité, ouvre droit à un congé d’adoption, calqué sur la partie postnatale du congé de maternité. Le salarié a le droit de suspendre son contrat de travail à condition que l’ un enfant lui soit confié par un service départemental de l’aide sociale à l’enfance ou un organisme autorisé pour l’adoption . Ce congé sera désormais également de droit lorsque l’enfant sera confié par la nouvelle Agence française pour l’adoption (AFA). La durée de suspension est de : – de 10 semaines au plus (22 en cas d’adoption multiple) à compter de l’arrivée de l’enfant au foyer ou à partir de 7 jours avant cette date si le salarié choisit cette option ; – de 18 semaines si l’adoption a pour conséquence de porter à 3 au moins le nombre d’enfants âgés de moins de 16 ans à la charge du ménage. Si les deux parents adoptifs sont salariés, le congé d’adoption peut être fractionné en deux parties et allongé de 11 jours (18 en cas d’adoption multiple). La loi aménage certaines prestations sociales telles que de l’indemnité journalière de repos adoption, attribuée aux assurés en congé d’adoption ou en vue d’adoption . Son montant est égal à celui de l’indemnité de repos maternité. Elle est servie pendant : – 10 semaines pour une adoption simple ; – 18 semaines lorsque l’adoption (simple) porte à 3 le nombre d’enfants à la charge de l’assuré ou du ménage ; – 22 semaines en cas d’adoptions multiples. La loi précise que l’indemnité journalière de repos versée durant le congé d’adoption est également due lorsque l’enfant est confié à la famille par la nouvelle Agence française de l’adoption (CSS, art. L.331-7 ) Enfin la loi majore la prime à l’adoption, prestation de la PAJE. [LOI n° 2005-744 du 4 juillet 2005 portant réforme de l'adoption JOLD., 05/07/2005, P. 11072->http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANX0508334L]